Manifestation au Panthéon : Unité et Appel à la Souveraineté du Liban

Plusieurs membres de la communauté libanaise à Paris ont organisé une manifestation devant le Panthéon, avec la participation du député Kataeb Elias Hankach, du membre du Bureau politique du Kataeb Walid Fares, ainsi que de plusieurs figures politiques représentant des partis d'opposition et de personnalités sociales résidant en France.

Les messages principaux de la manifestation ont mis l'accent sur la nécessité d'un cessez-le-feu, du contrôle exclusif des armes par l'armée libanaise, de la fin de l'influence iranienne au Liban, du respect de la constitution, de l'application des résolutions internationales, en particulier les résolutions 1701 et 1559, et sur l'établissement de la neutralité du Liban.

Dans son discours, le député Kataeb a appelé toutes les arènes au Liban et dans la diaspora à s'unir, afin qu'ensemble, ils puissent bâtir le Liban pour lequel ils ont tous sacrifié et pour lequel des milliers de martyrs ont donné leur vie.

Il a exprimé l'espoir que les générations futures puissent rêver et concrétiser leurs ambitions au Liban, plutôt que d'être contraintes à l'émigration, avec l'aspiration que chaque expatrié puisse un jour revenir dans son pays natal.

En réponse aux récentes déclarations d'officiels iraniens, Hankach a affirmé : « Vos déclarations sont inacceptables et doivent être adressées à Téhéran. Nous ne sommes ni des subordonnés ni des victimes sacrificielles pour l'Iran, ses dirigeants ou toute autre puissance supérieure. Notre loyauté appartient uniquement au Cèdre et au Liban. »

Hankach a ajouté : « Le Liban a énormément souffert, et chacun doit comprendre qu'aucun individu n'est plus grand ou plus fort que l'État. Les seules armes qui peuvent nous protéger sont celles de l'armée libanaise. Toutes les milices, de Hezbollah aux factions palestiniennes, doivent rendre leurs armes, tout en exerçant une pression intense sur Israël pour qu'il mette fin à son agression envers le Liban. »

Il a poursuivi : « J'appelle à une prise de conscience de la situation critique au Liban, avec 1,3 million de personnes déplacées contraintes de quitter leur foyer, et la machine à tuer continue d'agir de manière indiscriminée. Il est temps d'instaurer un cessez-le-feu immédiat, mais nous refusons d'accepter des solutions superficielles.» 

« Nous travaillerons à des solutions complètes et à l'établissement d'un véritable État qui respecte et applique les résolutions internationales, notamment les résolutions 1701, 1559 et 1680. Cela inclut le déploiement de l'armée libanaise tout au long des frontières et le rétablissement d'une normalité politique par l'élection d'un président qui représente vos aspirations, surtout compte tenu du fait que le Parlement est en blocage depuis un an et trois mois, » a-t-il noté.

 « Nous souhaitons que le prochain rassemblement ait lieu à Beyrouth, et aujourd'hui, il n'y a aucune division entre chiites, druzes, chrétiens ou sunnites. Nous sommes tous unis dans la bataille pour récupérer notre souveraineté et mettre fin à la domination étrangère,» a-t-il conclu.

Des discours ont également été prononcés par les responsables des départements du Kataeb et des Forces libanaises, ainsi que par des représentants d'autres partis d'opposition libanais et d'associations libanaises en France.